Où tout est fait pour nous faire « consommer » bien au-delà de nos besoins. Ce choix est crucial dans un monde où l'argent tient tant de place, où, par ailleurs, le manque d'argent est trop souvent dramatique, tant il est nécessaire pour vivre.
Mais dans les circonstances même les plus difficiles, il y a toujours des malins : spéculateurs avisés qui savent prévoir les fluctuations du marché, ils déplacent astucieusement leurs capitaux et réalisent ainsi les bons placements, sans compter sur les fraudeurs en tout genre. Des gens pareils il y en a partout, il suffit d’ouvrir le journal ou de regarder la télé pour connaître leurs « exploits ».
Ces gens-là, on ne peut s'empêcher de les admirer quelque peu, même si on n'approuve pas leurs combines : ils savent s'y prendre, ils procèdent avec habileté et intelligence, ils "réussissent dans la vie".
C’est bien là le sens profond de la parabole du gérant malhonnête dont Jésus fait l’éloge. Derrière cet éloge il faut entendre le reproche que Jésus fait aux « enfants de la lumière » : Mes amis faites preuve d’un peu plus d’imagination, d’ingéniosité, de persévérance… pour mettre en œuvre dans votre vie de chaque jour les valeurs du Royaume, les exigences de l’Évangile….
À nous de nous interroger :
Quel est mon rapport à l’argent : frénésie du toujours plus, ma sécurité dans l’avoir, mon bonheur dans le confort… ?
Comment suis-je au service du Royaume, au service de mes frères ? avec mes biens matériels, mais aussi et peut-être surtout avec les dons que Dieu m’a donnés. Et là nous sommes riches.
Alors comme le dit Paul aux Thessaloniciens : « Que votre charité se donne de la peine » (1th 3). Que notre amour soit dynamique, inventif et se donne de la peine.
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