est complètement oubliée, ou presque : c’est le peuple palestinien vivant dans la Bande de Gaza. Et pourtant, il existe encore, ce peuple victime d’un blocus parfaitement illégal, d’un exil forcé, et comptant ses morts par milliers. Heureusement, il y a tout de même des personnes conscientes de cet oubli, et qui font mention de ce peuple victime au moins dans leurs prières ou leurs témoignages. En voici quelques exemples.
Un jeune israélite, étudiant en philosophie à Jérusalem : « Je pense que c’est ce dont nous avons besoin ici : que l’on prie pour la pacification de la situation, que la violence cesse, que toutes les identités soient respectées, que tous aient des droits égaux. J’espère que cela adviendra très prochainement. »
Arnaud Alibert, prêtre assomptionniste, dans « Croire » qu 13 octobre 2023 : « Un de ses principaux foyers est cette idée folle que la terre est un bien libre que l’on peut s’approprier. Or, la terre est en partage. Par nature elle est hospitalière. Nul n’a le droit d’en chasser l’autre. Ni en Israël, ni en Azerbadjian, ni en Ukraine, ni en République démocratique du Congo. La vie humaine est tissée de fraternité, qui sous-entend la construction d’une histoire commune sur un même sol entre personnes différentes. »
Le cardinal Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, appelle les chrétiens du monde entier à participer mardi 17 octobre à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la réconciliation en Terre sainte : « La haine, que nous vivons malheureusement depuis trop longtemps, va encore augmenter et la spirale de violence qui s’ensuit créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort. »
Le pape François a lancé un appel depuis la fenêtre du palais apostolique, lors de l’angélus qu’il présidait place Saint-Pierre. « Le terrorisme et la guerre n’apportent aucune solution », a averti le chef de l’Église catholique, exprimant sa « douleur » pour ces événements. « Que les attaques et les armes cessent ; s’il-vous-plaît ! », a alors lancé l’évêque de Rome, implorant « la paix en Israël et en Palestine ».
Ce sont là quelques exemples, montrant que le peuple palestinien n’est pas oublié : « que toutes les identités soient respectées » ; « nul n’a le droit de chasser l’autre d’une terre qui est en partage » ; « prière pour la paix et la réconciliation en Terre Sainte » ; « imploration pour la paix en Israël et en Palestine ». Oui, prions car sont en danger la fragile démocratie israélienne en premier, les espoirs palestiniens les plus basiques de vivre libres ensuite. Parlons des deux, n’oublions aucun des deux : bref, avançons dans la vérité !
Connexion