que les guides et les scouts du monde entier, soient nominés pour le prochain Prix Nobel de la paix. Bon, ce n’est pas encore fait, mais c’est tout de même une proposition à signaler, car cette ancienne commissaire en chef de l’association norvégienne des scouts et guides voit dans le scoutisme une véritable chance pour les jeunes d’aujourd’hui : « À l’heure où notre monde est menacé par tant de défis internationaux, que ce soit le climat, les guerres ou les pandémies, nous […] devons offrir aux jeunes une chance de se rallier autour d’un ensemble de valeurs communes et de la croyance au service, non seulement à sa propre communauté, mais à la société internationale ».
A l’heure aussi où il semblerait que les jeunes soient quelque peu perdus, et où ils deviennent eux aussi des personnes « à risques » : risque de se sentir abandonnés, de voir l’avenir sombre et de perdre confiance en eux-mêmes, risque de ne plus percevoir le sens de leur vie. Et tout cela très curieusement, au moment où M. Macron, prône la prise en charge de l’enfant depuis le sein de sa mère, en créant ce qu’il a appelé la « commission des milles jours », justement destinée à faire des propositions pour que l’Etat puisse vraiment s’occuper de cet « espace que la société n’a pas organisé et a délégué à l’espace privé ».
Alors, si tous les espaces de la vie des citoyens paraissent aujourd’hui gérés par l’Etat, comment se fait-il que les jeunes se sentent abandonnés ? Peut-être manque-t-il quelque chose, ce quelque chose qui peut être apporté par de nombreuses associations, dont précisément les « scouts et les guides du monde entier ».
Ce quelque chose, c’est probablement la rencontre avec des témoins de l’essentiel, des témoins de ce qui fait vivre quand on a l’impression que les raisons de vivre se sont épuisées dans l’épuisement de la consommation. Du coup, ce sera bien mérité, si les « scouts et les guides du monde entier » obtiennent le prix Nobel de la Paix !
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