Comme lui :
Nous sommes aveugles. Pas physiquement, mais nous avons du mal à voir notre chemin. Nous ne voyons pas ce qui est évident, ou alors nous sommes éblouis par bien des choses qui ne sont pas essentielles.
Nous sommes mendiants aussi. Malgré nos richesses nous ne sommes pas heureux, nous traînons notre morosité, en quête de sens pour notre vie.
Nous sommes au bord du chemin. En rade, découragés, sans force, parfois sans savoir de quel côté aller.
Mais ce qui est étonnant c’est que Bartimée n’est pas un homme malheureux, bien au contraire :
Il est libre, personne ne peut le contraindre à se taire, à aller ailleurs.
C’est un esprit curieux, toujours en alerte, attentif à ce qui se passe autour de lui.
Un homme qui sait, « comme s’il voyait l’invisible » (Hé 11,27) : ce Jésus qui passe, c’est le fils de David, c’est le messie attendu, le Sauveur.
Un homme qui se bouge, un homme audacieux, il s’élance et cours. Un homme courageux qui n’a pas peur de demander ce qui lui tient à cœur : « que je voie ». Un homme qui suit Jésus sur la route dans la joie d’avoir trouvé la vue.
À la place de Bartimée, aurions-nous eu la même attitude, la même réaction, la même foi ?
« Confiance il t’appelle »
Avec Jésus, osons la confiance ! La confiance qui est la foi en marche, la foi qui fait bondir de joie, la foi qui redonne goût à la vie, la foi qui est lumière et force. Mettons nos pas dans ceux du Christ sur la route des hommes et ensemble faisons grandir le Royaume en nous et dans le cœur des hommes.
Connexion