Amnon Weinstein, luthier israélien, a redonné vie à ces violons de la guerre que des Juifs d'Auschwitz devaient jouer pour les convois de la mort ou pour accompagner les Juifs vers les chambres à gaz.
Les tortionnaires d'Auschwitz avaient poussé leur sadisme à un degré inimaginable : former un orchestre avec des juifs qui avaient gardé sur eux leur précieux violon.
Les violons de la Shoah ont survécu aux camps nazis. En 2018 des instruments ayant appartenu à des déportés juifs ont résonné à Dresde.
Amnon Weinstein est venu quelques heures avant le concert de la paix à Dresde pour remettre les instruments aux musiciens allemands de l'orchestre philharmonique. "C'est un moment très particulier. Je pense à ceux qui ont tenu ce violon entre les mains et aux circonstances dans lesquelles ils ont dû jouer", explique Wolfgang Hentrich, violoniste allemand de l'orchestre.
Tous ont résonné dans des camps de concentration
La culture juive dit qu'on ne peut que faire confiance à un violon. Ce soir-là, à Dresde, le luthier de Tel Aviv a passé de musicien en musicien pour raconter les histoires cachées derrière chaque instrument qu'il a su restaurer à la perfection. Ces violons parlent, ces violons racontent. A nous de les écouter, car ils transmettent aussi bien le tragique de l'Histoire que la Bonne Nouvelle de Noël.
La musique est un moyen très puissant de promouvoir la paix entre les peuples.
Que 2019 soit pour tous une année de paix et de fraternité !
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