Nous n’arrêtons pas de signer des contrats d’assurance, d’abonnements, de cartes de crédit et de fidélité, avec leurs clauses écrites en tout petit caractère pour qu’on n’ait pas trop envie de les lire ! Et on nous dit que chaque signature nous donne la certitude d’entrer dans un monde merveilleux où tout est possible, tout est disponible, sans la moindre contrainte d’aucune sorte. Bref c’est le monde de la liberté: un monde qui a en horreur les mots « Obligation » et « Discipline ». Un monde où chacun est roi, surtout s’il peut se procurer des armes librement ! Mais justement un monde où tout peut éclater en violence rapidement, surtout si l’on a l’impression d’être les dindons de la farce !
On se croyait libres et on ne l’est pas : on nous suit partout moyennant caméras de surveillance, et on veut même nous obliger à faire « un service universel » ! On se croyait aimés et on ne l’est pas : on nous fait des cadeaux pour compenser le manque de présence ! On se croyait reconnus et on se fout de nous, surtout si on est vieux ! On se croyait en démocratie et on ne tient pas compte de nos bulletins de vote ! On pourrait multiplier ces « on se croyait… », sources de frustrations, de rancœurs et de violences diverses. Comment dès lors maîtriser ces sources de violences pour en faire des flux d’énergie positive ? Par exemple, comment, après la énième fusillade de masse aux Etats-Unis, permettre au climat d'exaspération s'exprimant fortement dans l'opinion publique, de devenir force de transformation de la société ? La question est posée : à chacun d’y réfléchir et d’y répondre !
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