Dans son village de Nazareth, Jésus n’est pas reconnu. Il est trop humain, trop quelconque. Il est le charpentier, fils de charpentier, fils de Marie, sa proche famille est du village, on le connaît bien.
Dieu s’est fait homme, l’un de nous, reconnu homme à son aspect. Il est venu partager notre humanité pour nous donner goût à vivre notre humanité. Il a pris ainsi le risque de ne pas être reconnu. Mais Jésus a été jusqu’au bout dans sa mort et la mort de la croix.
Sa résurrection est victoire, l’homme est désormais un homme nouveau : il est fils de Dieu.
Le baptême accomplit cette victoire, nous passons de la mort à la vie. Baptisés au nom du Père et du Fils dans l’Esprit, Le baptême fait de nous des prophètes, revêtus d’une onction à l’image de celle du Christ. L’Esprit qui a poussé Jésus au désert t l’a conduit tout au long de sa vie.
Nous sommes donc mandatés pour être, des porte-parole, donc prophètes. Pourtant, tout comme Jésus, nous avons toujours du mal à être reconnu. Il y a en nous cette faiblesse de la « chair » qui nous empêche d’oser…
Mais si nous démissionnons, qui le fera ?
Dans nos responsabilités, nos rencontres et nos conversations, nous avons à dire une parole de foi, d'encouragement, d'optimisme lucide, même à contre-courant de ce que peut soutenir l’opinion publique. Nous avons des gestes courageux et généreux à poser. Nous avons des valeurs à défendre.
Notre vie est-elle bonne nouvelle ? Nos paroles sont-elles prophétiques ? Nos gestes sont-ils signes, envers nos frères les hommes, de l’amour de Dieu qui nous habite ?
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