Pour Jésus il s’agit d’une attitude fondamentale du cœur. Lui-même en premier a agi ainsi. « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » Nous dit Paul dans sa lettre aux Philippiens (2, 5-8). Et Jésus l’a proclamé avec force : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie » (Mt 20,28).
C'est dans un royaume de gratuité que nous entrons et non de préséance. C'est à la table du partage que nous sommes conviés et non à celle du « donné-pour-un rendu ».
Participer au royaume, c'est un don. Pour entretenir une relation vraie à Dieu, pour vivre son Alliance, il faut rester à sa place. C'est Dieu lui-même qui nous met à notre place, et pour cela, Jésus est venu chercher ce qui était perdu. Il nous invite à faire, à notre tour, le même geste que le sien : inviter les pauvres, malades, boiteux, étrangers, aveugles, estropiés... Jésus a agi ainsi : il est allé à la rencontre de chacun, des plus rejetés, aux plus grands. Il a admiré le centurion qui s'est fait petit pour sauver son serviteur. Il a accueilli Nicodème la nuit, il a fait voir l'aveugle, entendre le sourd, rendu pur le lépreux !
C’est une Bonne Nouvelle pour les pauvres. C’est une Bonne Nouvelle pour chacun de nous…
Connexion