Parmi ses directives, Dalli recommande de supprimer les références à Noël et de parler plutôt de «vacances». Pourquoi ? Parce qu’évoquer Noël, c’est «partir du principe que tout le monde est chrétien» et donc stigmatisant. La prêcheuse invite ainsi à utiliser des termes génériques plutôt que des prénoms chrétiens comme Marie ou Jean, ou pourquoi pas Noël, puisque ça existe aussi comme prénom, et non seulement comme nom d’une fête.
Bon ! Evidemment que ça a fait jaser ! Le Vatican, par la voix d’un Cardinal, et bien sûr beaucoup de voix sur les réseaux sociaux, dont celle-ci d’un certain Vincent Casanova : « Si nous respectons cette logique européenne, il faudrait simultanément enlever la référence à NOEL dans les messages publicitaires et les actions commerciales afin de ne pas contribuer à la discrimination des croyants d'autres religions non chrétiennes !!! »
Heureusement, en dernière minute, vues les réactions plutôt négatives de la « Vox populi », Helena Dalli a fait du rétropédalage en promettant de donner une autre version de ce dictat. Je m’en réjouis, et en attendant, je suis heureux de vous communiquer que j’ai des Noël et des Noëlla parmi mes connaissances. Je doute d’ailleurs que, pour refléter la diversité, il faille supprimer la diversité. Et puis franchement, l’Europe n’a-t-elle pas d’autres chats à fouetter que résoudre de cette façon les « problèmes genrés ». La fête de Noël, même sans référence à Jésus, étant la fête la plus fraternelle que je connaisse, pourquoi l’utiliser pour semer la pagaille, la division ? Même devenue très commerciale, cette fête engendre beaucoup d’esprit fraternel. Alors vivent les Noël et les Noëlla que je connais ou que je ne connais pas : qu’ils soient toujours porteurs de joie et de fraternité !
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