La question de Jésus nous interpelle fortement. Jésus exprime-t-il sa déception devant le peu résonance de ses paroles ? Devant le refus de ceux qui auraient dû être les premiers à comprendre et accueillir son message ? Voyait-il dans l'avenir ces foules qui, fascinées par l'argent, le pouvoir, le confort, le plaisir, n'auraient rien à faire de son message d'amour ?
Ce, qui est certain, c'est qu'il est venu sur terre, apportant à l'homme un salut inconditionnel. Que l’homme accueille ou refuse le salut proposé, il réalise sa mission « Jusqu'au bout ». Le désespoir, il ne connaît pas.
Il est donc habilité à dire à chacun de nous : ne désespère pas ! Quand tout semble perdu, quand une maladie grave nous touche, quand la foi semble disparue dans un enfant ou un proche, quand la société semble aller à sa perte en établissant des lois mortifères d'un libéralisme décadent, quand les attentats les plus fous nous poussent vers la vengeance, la guerre, Jésus nous dit : Ne vous découragez pas. Et surtout ne vous découragez pas de prier ! Comme la veuve de la parabole qui casse les pieds au juge pour avoir justice.
Notre prière s’enracine dans notre foi en Jésus-Christ mort et ressuscité. Avoir la foi s’est reconnaître en Jésus le Fils, bien aimé, envoyé par le Père, celui qui est l’amour de Dieu fait homme et en vivre. Et notre connaissance du Christ s’enracine dans l’Écriture, la parole de Dieu. “Jésus-Christ t’a sauvé?!” c’est ça l’Évangile pour tous. L’annoncer c’est notre mission. Nous avons à être « Évangile pour tous », être « Bonne Nouvelle » pour le monde d’aujourd’hui. La prière se nourrit de la foi et la nourrit la foi.
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