elle manifestait et justifiait la vision du monde des classes dominantes, principalement du monde occidental. Au nom de la vérité que l’on disait universelle, on a ainsi justifier les entreprises de colonisation ou le pouvoir de l’homme sur la femme, pour ne citer que deux exemples pris dans l’histoire.
Dès lors, il était impossible d’énoncer une thèse pouvant s’apparenter à une « vérité », surtout si, en plus, cela concernait le domaine religieux, car, dans ce cas, une thèse de ce genre ne pouvait être que le reflet des réalités éternelles, et donc immuables. En gros, c’était le « progressisme », dont la profession de foi était la suivante : « Il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations. »
Or, on assiste aujourd’hui, à un retour en grâce du Vrai, dû aux fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux. On a en effet découvert que ces fausses informations pouvaient avoir un gros impact sur la marche du monde, comme cela s’est avéré avec l’élection de Donald Trump. Dès lors, le « faux » n’est plus la « vérité » des opprimés, et même ça n’est plus qu’une vérité nocive et manipulatrice. Le « Vrai » se met à retrouver des couleurs, grâce au torrent de fausses informations dévalant chaque jour des sommets d’Internet !
L’avenir nous dira si ce retour en grâce va durer. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour se convertir à la vérité, ou du moins pour croire qu’il peut en exister une objectivement. Cela laisse un peu plus de chance à Jésus-Christ qui prétendait être « chemin, vérité et vie » !
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