* Selon le vieux récit biblique (Gn 2), Dieu lui-même a soufflé son haleine dans les narines du premier homme pour l'éveiller à l'existence.
* Il y a le premier souffle, le cri de la vie, au moment où l'enfant surgit dans notre monde,
* et aussi le dernier souffle, lorsque l'homme s'en retourne vers son créateur.
* Si nous manquons de souffle nous sommes vite fatigués.
Le souffle n'est rien, et il est tout…
Le souffle de Jésus Ressuscité va ranimer ses disciples, en faire des êtres neufs. "Je suis venu apporter le feu", avait-il dit un jour. Son feu, ce sera des hommes. Avec eux, un monde nouveau commence modestement. "Comme un souffle fragile", chante le cantique, comme est fragile le souffle du nouveau-né.
Ce souffle léger, fragile, fragile nous habite, depuis notre baptême qui nous a fait naître à la vie trinitaire. Le souffle de Dieu, l'Esprit nous a saisis comme il a saisi les disciples au soir de Pâques, lorsque Jésus a soufflé sur eux.
Nous sommes, aujourd’hui, le souffle de Dieu sur terre, le souffle de la vie, le souffle de l'amour :
- pour ranimer nos communautés chrétiennes,
- pour ramollir les cœurs endurcis,
- pour réchauffer le monde qui a froid,
- pour embraser d'amour l'humanité
Le programme est ambitieux.
Et nous sommes un souffle fragile, pour ne pas dire que nous sommes à bout de souffle…
Qu’importe, la parole de Jésus est là :
"La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie". Il répandit sur eux son souffle : "Recevez l'Esprit Saint."
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