Les disciples de Jésus avaient du mal à accepter de voir des personnes chasser les esprits mauvais en son nom. Comment l’accepter, alors que l’homme n’appartient pas au groupe des disciples ? Jésus intervient alors pour leur dire : « Ne l’empêchez pas car celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » Il nous invite à ouvrir notre cœur, à nous réjouir de voir les autres faire de bonnes choses.
L’Évangile de Marc en ce jour nous met en garde contre toute forme de sectarisme. La vérité ne nous appartient pas, l’Esprit souffle à tout vent et parfois sur des personnes qui ne font pas partie de l’Église, mais qui témoignent, par leur vie, de l’Amour du Christ. L’Église ne doit pas se replier sur elle-même en pensant qu’elle seule possède la vérité, qu’elle seule peut révéler le Christ au monde, mais elle doit s’ouvrir à ce monde pour y voir comment Dieu nous parle à travers les incroyants ou les personnes appartenant à d’autres religions.
Aussi faisons attention de ne pas juger les autres et même de ne pas les condamner, simplement parce qu’ils sont différents de nous.
L’un des facteurs de désaffection de notre Église catholique, c’est le manque d’amour supposé ou constaté de ses membres.
Souvent nous refusons de regarder en face notre péché. Nous avons honte et nous préférons nous cacher à nous-mêmes ce qui ne va pas. Pourtant les autres nous voient, et ils refusent de suivre le Christ, ils n’acceptent pas de nous voir tricher en disant des paroles tout en faisant le contraire.
Couper sa main ou son pied, arracher son œil, signifie alors, tout simplement, accepter humblement nos handicaps. Jésus n’est pas venu pour les biens portants mais pour les malades. Faisons lui confiance ; laissons-nous convertir par l’Esprit saint et vivons en enfants de lumière. Petit à petit nous verrons les choses changer et nous deviendrons de véritables signes, pour nos frères, de cet amour de Dieu. Rappelons-nous la parole de Paul : « Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier »
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