car il avait le tort d’être catholique, d’aller à la messe et de ne pas cacher cette funeste identité : bref, coupable du délit d’être catholique, il ne pouvait prétendre pouvoir représenter la France dans les instances européennes ! C’est tout de même étrange, cette propension des « bien-pensants » à l’intolérance vis-à-vis des communautés chrétiennes et de certains chrétiens, alors que l’opinion n’a plus grand-chose à craindre d’une Institution devenue petite si ce n’est chétive.
Bon, le candidat en question a plutôt pris les choses avec le sourire, vu que les fondateurs de l’Europe, Schuman, de Gasperi et Adenauer étaient tous des chrétiens catholiques très convaincus. Et d’ailleurs il pourra même se réjouir s’il relit l’Évangile : « Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on dit faussement sur vous toutes sortes de mal, à cause de moi… » (Mt 5, 11). Il n’empêche que cela pose tout de même une question : nous autres, catholiques, avons le droit d’exister. Nous avons une dignité à défendre. Peut-on réduire une personne à sa foi, et s’en servir comme argument pour l’agresser ? Dans le pays de la tolérance, il s’agit là d’une violente intolérance ! Dans le pays de la libre expression, on est là en plein dans la non-liberté d’expression !
Il n’est décidément pas facile de s’affranchir de certains médias et des réseaux sociaux, qui dictent une sorte de pensée unique. Se déclarer ouvertement « catho » aujourd’hui relève de plus en plus de la distorsion de cette pensée unique. Presque un délit en quelque sorte !
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