Confort ou fraternité

01 août 2021

On le sait désormais : la vaccination divise de plus en plus le pays,

et pour certains, le refus de la vaccination, soutenu par une désinformation à outrance, s’assimile parfois à un acte politique. Dès lors, le risque est grand qu’un nombre insuffisant de personnes vaccinées mette en danger l'ensemble de la population. En plus, nous savons, grâce à un sondage du cabinet Elabe paru le 13 juillet, qu’environ un tiers des Français se positionnent contre le passe sanitaire. « Pas de quoi fouetter un chat », diront certains, mais c’est une minorité plutôt bruyante, qui clame essentiellement sa défiance envers les institutions publiques, sous des formes très diverses.
Et derrière ce mouvement aux allures multi-colorées, on constate le retour sur le devant de la scène du principe de liberté individuelle, alors que la contestation sociale était jusqu’ici organisée autour du principe d’égalité. Par exemple des soignants se disent « pour la liberté de choisir de se soigner comme on l’entend » ou un restaurateur qui s’est fait vacciner par obligation et fustige ce « passe sanitaire de la honte ». Bien sûr, il faut savoir entendre ces protestations de ceux qui sont contre la vaccination obligatoire, vue comme une intrusion dans le territoire de l’intime. Débattre à ce sujet est sain en démocratie, car nos libertés sont un bien précieux, un véritable trésor à défendre.
Mais, comme le dit Isabelle de Gaulmyn dans l’édito de la Croix-Hebdo des 24 – 25 juillet 2021, « la liberté individuelle ne peut être l’unique critère à prendre en compte en matière de santé publique, sinon nous serions tous morts » (p. 3). Et elle continue en faisant remarquer que « nous sommes des être en relation, et (que) c’est bien à l’aune de ces relations que nous devons examiner de telles mesures » (idem). Nous avons une responsabilité collective vis-à-vis du bien commun, et il importe de raisonner pour voir, « si en l’état actuel des connaissances, les propositions médicales ou biomédicales sont bien au service de l’humain en relation » (idem). Il serait désolant de se faire vacciner parce que ça rendrait possibles ou plus faciles les démarches pour fréquenter tel endroit ou telle manifestation. On ne se fait pas vacciner par souci de confort d’abord, mais par souci de fraternité.

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