pour le suivre dans sa Pâque et nous renvoient à nos attitudes lorsque notre liberté de choisir est engagée.
Le premier demande à suivre Jésus. Il s’imagine que Jésus va quelque part où on pourra s’installer confortablement avec lui, l’accaparer pour soi-même : on est si bien avec lui ! La réponse de Jésus : « Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête ».
Le second n’a pas saisi que pour suivre Jésus il faut entrer dans un mouvement de vie, il faut marcher sur un chemin qui conduit à la vie. Il ne s’agit pas de mépriser ses parents, de refuser l’amour filial. Mais Suivre le Christ, c’est se tourner résolument vers la vie en refusant les forces de mort : le Règne de Dieu est victoire sur la mort.
Le troisième n’arrive pas à se libérer de son passé. Jésus ne lui demande pas de refuser les liens humains, les affections et les amitiés ; il lui demande de s’inscrire dans une relation nouvelle avec lui pour accueillir la nouveauté du Royaume qui vient.
Le Christ est Celui qui passe ; il est le Dieu du passage. Il est le Dieu de Pâques, Celui qui passe dans le monde pour faire du monde le Royaume.
Suivre le Christ c’est d’abord vivre, avec Lui, la Pâque pour qu’advienne le Royaume. Pour suivre le Christ, il nous faut tourner le dos aux forces du mal, aux forces de mort qui nous emprisonnent et choisir résolument la vie avec Lui.
Pour suivre le Christ, il faut nous libérer de notre passé pour accueillir la nouveauté du Royaume.
Suivre le Christ c’est accepter de renaître de l’Esprit, de nous laisser déplacer par lui, de le laisser sans cesse nous renouveler sous l’action de l’Esprit Saint.
Oserons-nous ce pas ?
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