César et Dieu

Cette parole nous renvoie à nous même, à ce que nous sommes.
Nous sommes faits pour Dieu. Créés à l’image de Dieu, nous sommes image de Dieu.

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, pour nous qui sommes créés à l’image et ressemblance de Dieu, c’est rayonner à travers notre vie le visage et la gloire de Dieu, à l’exemple du Christ. « Déjà dans le fait de l’avoir reçue gratuitement, la vie constitue une invitation implicite à entrer dans la dynamique du don de soi : une semence qui, chez les baptisés, prendra une forme mature en tant que réponse d’amour dans le mariage et dans la virginité pour le Règne de Dieu » (Pape François dans son message pour la journée mondiale des missions).

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, nous le faisons aussi à chaque eucharistie en nous offrant avec le Christ qui s’offre à son Père.
« Sommes-nous disposés à être envoyés partout, pour témoigner de notre foi en Dieu Père miséricordieux, pour proclamer l’Évangile du salut de Jésus Christ, pour partager la vie divine de l’Esprit Saint en édifiant l’Église ? » (Idem).

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, nous le faisons lorsque nous nous reconnaissons pécheurs, nous offrant tels que nous sommes au regard plein de tendresse et de miséricorde du Père pour nous laisser combler de son amour. Alors Dieu peut nous revêtir de sa sainteté et nous envoyer comme il envoyé Isaïe.

« La mission, « l’Église en sortie », ne constituent pas un programme à réaliser, une intention à concrétiser par un effort de volonté. C’est le Christ qui fait sortir l’Église d’elle-même. Dans la mission d’annoncer l’Évangile, vous vous mettez en mouvement parce que l’Esprit Saint vous pousse et vous porte ». Dieu nous aime toujours le premier et avec cet amour, il nous rencontre et nous appelle. Notre vocation personnelle provient du fait que nous sommes tous fils et filles de Dieu dans l’Église, sa famille, frères et sœurs dans cette charité que Jésus nous a témoignée. Tous, cependant, ont une dignité humaine fondée sur l’appel divin à être enfants de Dieu, à devenir, par le sacrement du baptême et dans la liberté de la foi, ce qu’ils sont depuis toujours dans le cœur de Dieu ». (Idem)