Thil au Musée

9h33 le TER violet entre en gare de BEYNOST. Chacun a en poche son aller-retour validé et son ticket d’entrée aux Confluences. Premier événement marquant : un contrôleur et une contrôleuse viennent vérifier nos titres de transport. Chance ! Ils sont valables et nous sont rendus avec un magnifique « Bon Voyage » des agents. A la gare de Part-Dieu toujours en travaux, nous parvenons à trouver le quai de départ du Tramway T1. Mais dans quel sens partir ? Deuxième chance ! La destination est affichée sur le wagon de tête : DEBOURG ! Les connaisseurs de Lyon n’hésitent pas une seconde : c’est celui-là qu’il faut prendre.

Nous descendons au confluent de la Saône et du Rhône, à la station MUSEE DES CONFLUENCES. Le bâtiment a une structure métallique avec un revêtement inox. Il veut représenter Le Cristal, une grande verrière qui est le lieu d’accueil et de contrôle avec les portiques de sécurité, et les escaliers d’accès aux 4 niveaux du Nuage, qui abrite les salles d’expo.

Comme Paris a son MUSEE DE L’HOMME et Marseille son MICEM, la capitale des Gaules doit avoir un équivalent. C’est ce que nous nous sommes fixé comme objectif de visite !
Dans l’exposition permanente sont réunies quelques belles pièces de collection sur les origines du monde, des espèces, des hommes et contrairement aux habitudes de ne toucher à rien, il était conseillé aux visiteurs de toucher la mâchoire d’un dinosaure, celle d’un rhinocéros ou encore un morceau de lune de 600 kg ; ce ne sont pas les cosmonautes qui l’ont rapporté, mais il est venu par lui-même sous forme de météorite.

Après 2 heures de stand up devant les différentes vitrines avec parfois un repos d’une minute 30 devant une vidéo, le moment de se restaurer vient à point. Mais pas de restaurant dans les environs du musée. Retour donc à la place Carnot devant la gare de Perrache où nous avons trouvé un établissement familial : le BISTRO DES ILES. Évidemment il est tenu par des antillais qui ont été très compréhensifs pour nos situations et qui ont accepté de nous arranger le menu du jour à notre guise avec bien sûr « ti punch » à l’apéro et le rhum en pousse-café !

Le retour s’est effectué sans surprise avec un affichage du TER La Part-Dieu – Beynost qui s’est avéré exact.
Difficile d’en dire davantage ; le mieux est d’y venir. Les immeubles qui se construisent alentour essaient de prendre peut-être à l’image du MUSEE DES CONFLUENCES quelques allures futuristes, mais ils sont encore loin du compte.