Ce n’est pas une annonce parue dans le journal, mais simplement le portrait et la quête de sens formulée par le jeune homme de l’Évangile.
Jésus, voyant sa sincérité réelle, se laisse toucher par sa requête, le prend en affection et lui dit : « Une seule chose te manque. Vas, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans au ciel. Puis viens suis-moi ».
Oui vous avez bien entendu : Jésus lui propose de liquider tout son avoir, de le donner aux pauvres et de le suivre tout de suite.
Ce genre de placement à long terme dans les banques célestes fait l’effet d’une douche froide. D’accord pour être un chrétien en règle avec les lois de l’Église, mais quant à s’engager dans l’aventure de l’Évangile avec la pauvreté comme porte d’entrée, c’est une affaire qui mérite réflexion surtout si l’on a de grands biens. Et l’homme s’en va tout triste.
« Une seule chose te manque. » Ne croyez-vous pas que, dans nos vies, beaucoup de choses changeraient si nous comprenions mieux ce qu'est cette "seule chose qui nous manque" ?
Jésus nous invite à vivre dès aujourd’hui une existence comme la sienne, étroitement mêlée à l’humain : il n’y a pas de divinité sans humanité. Tout ce que nous savons de l’avenir du Royaume est qu’il sera fait de foi et de charité. Oserons-nous rejoindre ce manque qui en nous manifeste notre désir d’absolu et de vérité pour mettre réellement nos pas dans ceux du Christ et nous laisser combler par lui ?
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