Ce n’est pas grand-chose, mais c’est ce qu’elle avait pour vivre. Elle suscite l’admiration de Jésus qu’il partage à ses disciples.
La façon de donner vaut mieux que ce que l’on donne, dit le proverbe.
L’attitude de cette femme nous enseigne que « le don de nous-même, auquel le Seigneur nous appelle, s’affranchit des limites du raisonnable : donner, c’est s’abandonner, faire confiance. C’est laisser échapper de son cœur la puissance de l’amour que le Seigneur veut manifester à l’humanité » (Père Luc Fritz). Les martyrs sont de cette lignée. Mais aussi tous ceux qui sont morts pour un idéal et en ce jour du 11 novembre disons merci à tous les morts de la grande guerre nous leur sommes redevables. Nous avons à mettre en œuvre des forces d’amour pour que monde évite aujourd’hui ce qu’ils ont vécu. Saurons-nous nous affranchir du raisonnable pour laisser l’amour jaillir en nous en source de vie ?
L’attitude de cette femme nous montre aussi qu’il y a des petits riens qui changent la vie, s’ils sont l’expression d’une amitié sincère ou d’un amour vrai. Il y a des regards qui bouleversent, des mots qui redonnent confiance : « Bonjour », « merci », « pardon », des gestes qui remettent debout. C’est peu de choses disons-nous, mais ça fait tellement du bien. Alors n’y a-t-il pas quelques piécettes au fond de ma poche et qu’elle est ma façon de donner ?
Le Pape François proposait aux fiancés de prier le Notre Père en disant : « Donne-nous l’amour de ce jour ». Chacun de nous devrait le prier ainsi.
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