On peut rechercher la réussite sur plusieurs plans : éducation, formation, profession, famille, pouvoir, notoriété, etc.
Une des préoccupations principales des parents est d’assurer le succès de leurs enfants. Mais il n’y a pas que cela.
Et plus on avance en âge, plus une question devient prégnante : « Qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ? »
« J’ai raté ma vie ! » C’est une parole qui fait mal à entendre. Elle vient souvent de quelqu’un qui a construit une belle vie professionnelle et familiale.
Et voilà qu’à mi-parcours approximativement, il a l’impression d’avoir gaspillé ses chances. Il pense ne pas avoir assez donné de lui-même.
Il est vrai qu’en ne voulant rien risquer ou « perdre » dans le don de soi, on va vers le vide d’une vie.
Par contre, d’autres trouvent leur épanouissement et leur bonheur à faire celui de leur prochain ; leur vie est d’une extraordinaire richesse.
Je pense à un jeune qui avait beaucoup travaillé pour réussir car son idéal c’était une bonne situation avec une bonne paye.
Une grande maison et une grosse voiture pour accueillir une famille nombreuse. Il avait une grande générosité et en soi son projet n’était pas égoïste.
Une expérience dans un pays du tiers-monde lui a ouvert les yeux sur d’autres horizons, et sa vie a basculé… il est devenu prêtre.
Et nous aujourd’hui, en ce temps du carême, comme les grecs de l'évangile, « Nous voudrions voir Jésus ! » il nous redit :
"Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit."
Regardons-le, Don total faisant jaillir la vie éternelle ! Suivons-le pour mieux comprendre que seule une vie donnée est une vie féconde.
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et où là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. »
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