Liberté, quand tu nous tiens

29 avril 2023
Des chemins flous pour une fraternité lumineuse

Depuis quelques temps, je suis taraudé par la question de la liberté.

Et notamment sous une forme insidieuse : celle qui veut nous faire croire qu’on ne peut obliger personne à faire quoi que ce soit. Citons quelques exemples tirés de l’actualité récente. Peut-on obliger les médecins à s’établir dans des déserts médicaux ? Peut-on obliger les « motards » à faire des contrôles techniques ? Peut-on obliger les automobilistes à faire des contrôles médicaux à partir d’un certain âge ? Autrement dit, pour résumer tout cela, peut-on prendre des mesures coercitives et contraignantes dans un pays où, nous dit-on, « la liberté n’est pas négociable », puisqu’elle est inscrite sur le fronton de toutes les mairies en compagnie des deux autres grandes sœurs, l’égalité et la fraternité ?


Justement, c’est ça qui fait problème. Car si la fraternité est en troisième place (ou en dernière place, si l’on veut) dans cette inscription, cela ne veut pas dire qu’elle a moins de valeur que les autres. Elle est au contraire ce qui tient ensemble les trois sœurs. Sans elle, les deux autres sœurs sont en grand danger. La liberté non-négociable devient contrainte pour les autres : pour les patients devant faire 50 ou 100 km pour rejoindre un lieu de soins, par exemple ; ou pour les usagers de la route pouvant se sentir lésés par un traitement inégalitaire de divers contrôles en vue d’assurer le bon fonctionnement du trafic.


Heureusement, il y a des privations de liberté qui nous permettent de demeurer libres de vivre, et même libres de vivre dans la fraternité ! Je ne suis pas libre d’injurier un passant, ou de maltraiter mes enfants, ou de conduire à 150 km/h en ville, ce qui assure au moins un minimum de fraternité et d’égalité de traitement dans les exigences. Mais avouons que, si l’égalité et la liberté peuvent être plus ou moins assurées par des lois, la fraternité ne peut pas être décrétée. Et c’est probablement pour ça que les trois sœurs ne font pas souvent bon ménage ensemble.


Il serait temps tout de même de réunir les trois si l’on veut pouvoir respecter davantage le bien commun qu’est notre « maison commune » : la Terre ! Nos agressions libertaires contre ce bien commun ne pourront pas échapper à certaines règles, car la fraternité, et c’est dommage, ne sera pas suffisante pour lutter contre l’individualisme tout puissant ! Inventons un rapport apaisé et fraternel au vivant. Et pour cela il faudra quelques règles à créer et à accepter. Faisons en sorte que le droit à la fraternité soit premier !

 

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