Accueil des migrants

12 février 2018

Le pape François ne fait pas l'unanimité.

Les propos du pape François autour de la question des migrants font débat aujourd'hui.

Le pape François a placé la question des migrants au cœur de son pontificat, au risque de ne pas toujours être compris des catholiques eux-mêmes. On peut se poser la question : François est-il pour un accueil inconditionnel des migrants ? Bien sûr que non. Il reconnait "qu'un gouvernement doit gérer ce problème avec prudence." Mais face à la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale, il demande d'accueillir les réfugiés, de les protéger, de les intégrer et de promouvoir le développement.

Mais qui sont les réfugiés ?

François définit le réfugié comme "l'étranger en quête de sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine." Si le pape parle beaucoup des droits des étrangers, il n'oublie pas non plus qu'ils ont des devoirs. Celui qui arrive doit respecter les lois du pays d'accueil. Il rappelle ce que doit être une intégration : ni une assimilation qui supprimerait leur propre identité, leur culture et leur religion ; ni un isolement qui risquerait de créer une ghettoïsation. Dans l'idéal, une véritable intégration consiste en un enrichissement des deux cultures.

Pourquoi le pape ne privilégie-t-il pas les réfugiés chrétiens ?

En avril 2016, certains se sont étonnés de ce que le pape ne ramène de Lesbos que des migrants de confession musulmane. Le pape place l'accueil des migrants au plan des droits humains et non au plan religieux. Ne s'occuper que de chrétiens équivaudrait pour lui à renoncer à la vocation universelle du catholicisme.

"J'étais étranger et vous m'avez accueilli" (Mt 25)

"Il ne faut jamais oublier que les migrant, avant d'être des numéros, sont des personnes, des visages, des noms, des histoires", dit-il. Le pape François, lui-même fils d'immigrés, est marqué par son origine argentine, société très diversifiée, constituée essentiellement d'immigrés.
Sa formation et son parcours de jésuite ne font pas de lui un naïf. Il sait bien qu'un État ne peut accueilli toute la misère du monde, mais la notion de bien commun ne doit pas être un prétexte de repli frileux pour les citoyens d'un pays. Le bien commun d'un État ne peut ignorer le bien commun d'une humanité tout entière.

Question : Accueillir les migrants aujourd'hui, n'est-ce pas éviter des conflits majeurs demain ?

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