Jésus passionné de Dieu, habité par l’amour de son Père, à travers un geste prophétique, dénonce tout ce qui, au cours des siècles, est venu défigurer l’Alliance, la relation d’amour de Dieu avec son peuple, pour en faire une relation cultuelle qui donne bonne conscience sans rien changer en retour. « Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi ».
Le Pape Jean XXIII aspirait à ouvrir largement nos fenêtres, celle de l’Église, pour respirer l’air pur. Le Concile Vatican II, qu’il a initié, a lancé un souffle de renouveau…
Avons-nous gardé ce souffle ?
Toute la Parole de Dieu de ce 3e dimanche de carême, nous invite à nous laisser bousculer, à changer de regard, à vérifier notre relation à Dieu et aux hommes. À nous convertir… à un retour aux sources.
Il nous invite à changer notre regard, notre cœur et notre comportement pour vivre pleinement notre relation à Dieu.
Respect de soi-même : m’aimer et m’accepter tel que je suis, parce que Dieu m’aime. Première étape de l’amour… la violence qui habite notre monde prend naissance en nous, en nos cœurs…
Respect de l’homme, de tout homme et de tout l’homme…. Est adultère tout ce qui défigure la dignité de l’homme, son intégrité, toute violence, car c’est contraire à l’amour.
Respect de la création, respect du bien commun, la maison commune et du bien des autres.
Ce que Dieu veut ce ne sont pas les sacrifices, mais le cœur de l’homme, son amour.
Voilà de quoi nourrir notre prière et notre réflexion pendant ce temps de carême. Nous pouvons y trouver une manière nouvelle de vivre le jeûne, la prière et l’aumône.
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