de l’Assemblée nationale a adopté, le mercredi 30 mai, une proposition de loi sur les « fake news », autrement dit sur les fausses informations. Dans cette proposition de loi, la définition de ce qu’est une « fausse information » a suscité des réactions diverses, mi- amusées, mi- inquiètes.
Voici cette définition : « Toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable constitue une fausse information ». Toutefois il est entendu que l’amendement adopté exclut les opinions et les articles satiriques. Ce texte sera discuté en séance plénière le 7 juin : il permettra à la justice de faire cesser en référé la diffusion de fausses informations durant les périodes pré-électorales et électorales pour des scrutins nationaux.
Ouf, on respire un peu, mais tout de même : ne faut-il pas s’interroger sur cette définition, car derrière, n’y a-t-il pas la possibilité de voir un jour l’annonce de la foi remise en cause ? Par exemple, l’affirmation de l’existence de Dieu doit-elle être considérée comme un fait ou une opinion ? N’est-elle pas un fait que pour le croyant ? Et dans ce cas, qui va apprécier qu’un tel est croyant et l’autre pas ? Que de questions sans réponses. Autrefois, on avait les « preuves de l’existence de Dieu » : aujourd’hui, on va avoir les preuves des fausses informations concernant l’existence de Dieu ! Veillons et prions…
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