C’est le premier thème de l’évangile de ce jour… Mais ne pas oublier que Dieu cherche l’homme : « Adam ! Où es-tu ? » Et pour nous trouver Dieu a envoyé son Fils Jésus partager notre humanité. « Emmanuel » « Dieu avec nous ».
Dieu et l’homme se cherchent, encore faut-il ne pas se tromper de désir, comme les foules de l’évangile. Vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à satiété, mais travaillez pour une nourriture qui se garde pour la vie éternelle. Travaillez à l’œuvre de Dieu.
L’œuvre de Dieu.
C’est de susciter la foi en celui qu’il a envoyé, et ainsi d’être reconnu comme le Père, source de toute vie, de tout bonheur. Travailler à l’œuvre de Dieu ce n’est pas d’abord de faire des choses, même les plus belles et les plus grandes, c’est : Croire.
« L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyez en celui qu’il a envoyé »
Croire.
se tourner vers Dieu, le reconnaître comme créateur source de toute vie, de tout bien.
Accueillir sa présence et son amour en nous. Lui faire une place dans nos vies.
Accepter de tout recevoir de Lui, comme les Hébreux au désert, accepter de nous recevoir de Lui comme Jésus se reçoit du Père comme Fils.
Le louer « Laudato Si » en communion avec toute la création, en étant responsables comme nous y invite le Pape dans son encyclique.
Croire.
Reconnaître Jésus comme Fils de Dieu, notre Sauveur.
Écouter et mettre en pratique ce que Jésus nous révèle de Lui et de son Père.
Écouter avec son cœur, son intelligence, devenir disciple, celui qui se met à l’école du maître.
Mettre en pratique la Parole reçue, elle devient pour nous principe de vie, lumière sur nos pas, chemin de vie. C’est là que nous passons du croire à l’agir en référence au seul commandement que Jésus nous a laissé : « Comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres ».
Reconnaître en Jésus le Pain de vie. Celui qui nourrit nos esprits par sa parole, celui qui nourrit nos corps et nos âmes par son corps et son sang.
Croire, c’est vivre tout simplement. « Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
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